Perte d’un objet donc mais qui se caractérise dans la mélancolie d’être soustraite à la conscience : le mélancolique ne sait pas ce qu’il a perdu - alors que dans le deuil rien de ce qui concerne l’objet perdu ne l’est. C’est ce sadisme qui éclaire la tendance au suicide et qui rend la mélancolie si dangereuse. En effet dans cette dernière, « l’investissement d’objet est laissé inoccupé » alors que dans l’identification hystérique, il est conservé et se manifeste par certaines actions prises isolément. Dans les deux cas, estime Freud, un objet a été perdu, et cette perte est douloureuse, le sujet présente une inhibition. Tendance variable qui peut aller de l’absence totale de phases maniaques ou très légères à une alternance régulière de phases mélancoliques et maniaques, alternance qu’il nomme à cette époque « folie cyclique » et que nous appelons aujourd'hui psychose maniaco-dépressive. Vous connaissez la célèbre expression qu’il emploie alors : « L’ombre du moi est ainsi tombée sur l’objet » - Der Schatten des Objekts fiel so auf das Ich -. Sur le choix de ces affections : plusieurs raisons à cela. Mais si nous prenons la voie inverse, si nous partons des présuppositions découvertes par l’analyse et si nous cherchons à suivre celles-ci jusqu'à leur résultat, alors l'impression d'un enchaînement nécessaire et qu'il serait impossible de déterminer autrement nous quitte complètement. A cet effet, on peut évoquer les cas non rares de gagnants au loto de gains très importants, qui ont dilapidé leur fortune en quelques années. Cet embarras avec l’autre se retrouve chez Freud. ». Il propose une « élucidation psychanalytique » sans toutefois être assuré qu’elle se révèlera pleinement satisfaisante. 19 Dans le séminaire VIII, Lacan parlant du deuil et de la mélancolie, saisira dans une très belle formule le point commun qui permet à Freud de les articuler ensemble. Freud termine son article en évoquant une particularité de la mélancolie, à savoir « sa tendance à verser dans l’état opposé d’un point de vue symptomatique » à savoir la manie. Désinhibition signifiant disparition de l’inhibition et du manque d’intérêt caractéristiques du deuil et de la mélancolie, mais aussi de la dépression. Et il ajoutait : le deuil ne vient qu’après. Nous en discuterons en nous reportant au schéma sexuel…. unsaved:///NouvellePage1.htm Mélancolie et identification Anne Oldenhove-Calberg Dans Deuil et mélancolie, Freud nous dit que « la mélancolie se caractérise du point de vue psychique par une dépression profondément douloureuse, une suspension de l ’intérêt pour le monde extérieur, la perte de la capacité Freud précise à ce moment que cette dimension de jubilation, de triomphe ne vient jamais couronner la fin d’un deuil. Le pathologique à la lumière du normal pourrait-on dire, si ce signifiant a toutefois un sens en psychanalyse. Deuil, mélancolie et dépression donc. deuxième partie la dialectique du deuil et du narcissisme dans la mélancolie. mal, ça peut tourner à la mélancolie : on perd non seulement l’objet mais aussi le moi ; c’est la position de Freud dans Deuil et Mélancolie. 1. », Phallus dont il a dit précédemment dans le séminaire qu’il est « un des manques d’objets essentiels de la femme ». Et Freud d’évoquer, à la lumière de la mélancolie, ce qu’il en est de la constitution « du moi humain » : un clivage - le terme est de moi - au sein du moi entre une instance critique séparée du moi qui prend l’autre partie comme objet de jugement et de dépréciation. Dans le deuil, nous trouvions l’inhibition et l’absence d’intérêt expliquées totalement par le travail du deuil absorbant le moi. Nous remarquons aussitôt qu'il aurait pu également en résulter quelque chose d'autre, et cet autre résultat nous aurions pu tout aussi bien le comprendre et l’expliquer. Je ne m’y étendrai pas, faute de temps, mais on se souviendra que. La malade assure ne pas manger simplement parce qu'elle n'a pas faim. Quant à Melancolie, en allemand comme en français, elle vient du grec et signifie bile noire. Le traumatisme psychique n’est pas selon moi, pour moi une notion simple : je parle de notion et non pas de concept car la notion s’en distingue dans la mesure où elle est une connaissance assez imprécise alors que le concept - qui se dit d’ailleurs Begriff en allemand, qui vient de greifen et qui signifie saisir, prendre dans ses pinces, dans ses mâchoires - le concept donc induit quelque chose qui est de l’ordre de la prise. cide de l’objet 2 chez Lacan, à propos de la mélancolie, et l’acte, le passage à l’acte d’un sujet, le philosophe Louis Althusser qui, en 1980, donne la mort à sa femme Hélène, acte pour lequel il ne sera pas jugé, un non-lieu ayant été prononcé. Dans un second temps, l’enfant s’aperçoit que la mère est privée de ce phallus. Qu’est-ce qui caractérise donc la mélancolie ? Mais c’est aussi la douleur et l’affliction. Lacan nous rappelle que c’est en lisant « Deuil et mélancolie » Ainsi, Freud montra que les auto-reproches du mélancolique sont en réalité des reproches adressés à l’objet incorporé. 17 Dans « Deuil et mélancolie », Freud caractérise la mélancolie par une dépression profondément douloureuse, la suspension de l’intérêt pour le monde extérieur, la perte de la capacité d’aimer, l’inhibition de toute activité, la diminution du sentiment d’estime de soi qui se manifeste en autoreproches ou auto-injures pouvant aller jusqu’à l’attente délirante du châtiment. En tous points analogues donc, à l’exception de ce dernier trait. D’ailleurs Freud a pu dire aussi que le deuil n’est pas considéré comme pathologique car nous savons si bien l’expliquer. […] Il est aussi très remarquable qu’il ne nous vienne jamais à l’idée de considérer le deuil comme un état pathologique et d’en C'était un effondrement terrible. A ce sujet, on peut rappeler que Freud inaugure son texte en évoquant la perte d’une personne aimée mais également : « d’une abstraction venue occuper sa place comme la patrie, la liberté, un idéal. Elle est parfois aussi dans ses occurrences associée à la dépression. Le réel, comme nous savons, n’étant pas indifférent aux signifi ants avec lesquels on a tenté de le saisir. Dans Deuil et Mélancolie, Freud ne parle jamais de personne dont nous aurions à faire le deuil : il parle d’objet. Je m'en suis sorti grâce à la politique.". ». Parce que l’aliénation reprend son invention, c’est la logique signifiante. On voit que pour Freud, la mélancolie est indissociable de la question du narcissisme. - Dans le monde d'un sujet qui parle, que l'on appelle le monde humain, c'est pure et simple affaire d'essai métaphorique que de donner à tous les objets un trait commun - 458 - hors de ce registre, il est impossible de concevoir ce que veut dire Freud dans la psychologie du deuil et de la mélancolie. » Ces remarques, écrites par Freud en 1915 dans l’article « Deuil et mélancolie », sont commentées par Lacan en 1963 dans son Séminaire L’angoisse : « Freud nous fait remarquer que le sujet du deuil a affaire à une tâche qui serait de consommer une seconde fois la perte de l’objet aimé provoquée par l’accident du destin. J’y reviendrai plus tard. Ce lien est à l’origine de la différence clinique entre le deuil et la mélancolie. - que le temps fera son oeuvre et qu’il convient de ne pas le perturber. La synthèse n'est donc pas aussi satisfaisante que l'analyse; en d'autres termes, nous ne serions pas en état, à partir de la connaissance des présuppositions, de prédire la nature du résultat. Lacan y introduit une série d'oppositions: "a" et i(a), deuil et mélancolie, le cycle deuil-désir et le cycle manie-mélancolie, et il y établit que c'est seulement à partir de la première que l'on peut concevoir/comprendre les deux autres7. La question de l’idéal est d’ailleurs introduite par son texte de 1914, Il y a là une énigme poursuit Freud car il n’est pas possible dans la mélancolie « de savoir ce qui absorbe si complètement le malade », Et si dans le deuil « le monde est devenu pauvre et vide, dans la mélancolie c'est le moi lui-même. Dans la mélancolie « la perte de l’objet s’était transformée en une perte du moi, […] » tel que le postule Freud, dans Deuil et mélancolie en 1917. La mélancolie serait-elle un échec de l’identification hystérique ou de l’identification au trait unaire - l’einziger Zug de Freud - au profit de l’identification narcissique ? Inhibition à toute réalisation et abaissement du sentiment d’estime de soi qui s’exprime par des reproches et une calomnie contre soi-même et qui va jusqu’à l’attente délirante du châtiment. « C’est par l’intermédiaire d’une rivalité ponctuée d’identification, dans une alternance des relations du sujet avec le père, que quelque chose pourra être établi qui fera que le sujet se verra… diversement selon sa position de fille ou de garçon, mais en tout cas très clairement pour le garçon…que le sujet se verra conférer, dans certaines limites, la toute puissance phallique. Je vous propose ce soir une exploration au coeur de trois affections : le deuil, la mélancolie et la dépression dans leur relation à ce que l’on appelle le traumatisme psychique. Le tableau de la mélancolie dont Freud dit qu’il est en tous points analogues à celui du deuil se présente ainsi : Altération de l’humeur profondément douloureuse. Si dans le deuil on sait qui on a perdu, on ne sait pas ce que l’on a perdu, d’où les symptômes et les manifestations inconscientes. To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser. C’est bien cette confusion qui rend l’article de Freud « Deuil et mélancolie » à la fois éclairant et insatisfaisant : en effet, traiter dans un même chapitre de ces deux réactions psychiques, sans apercevoir que l’une porte sur la perte de l’objet (le deuil), l’autre sur la perte du lien (la mélancolie), c’est éclairer deux champs forts différents avec le même concept, au risque de ne … Comme en français d’ailleurs puisque deuil vient du latin dolus ou dolium qui signifie douleur. Sur le titre d’abord : relisant récemment. Il peut ainsi affirmer que « Les causes déclenchantes de la mélancolie outrepassent la plupart du temps le cas, évident, de la perte causée par la mort et englobent toutes les situations d’offense, de relégation et de déception, par lesquelles un antagonisme d'amour et de haine peut s’inscrire dans la relation, ou bien une ambivalence présente se voir renforcer. Ces signi- Une telle substitution de l’amour d’objet par identification est le mécanisme significatif des névroses narcissiques. Et parce ce que ce sont des affections souvent en étroite relation. Il semble évident, même naturel, qu’à une perte s’ensuive un deuil, mais Freud met en ques tion cette évidence : derrière le deuil se cache une énigme, «une grande énigme 3 ». Le processus psychique sera alors le suivant : la libido qui aurait dû se retirer de l’objet choisi pour se déplacer le cas échéant vers d’autres objets - comme dans le deuil - se trouve réinvestir le moi et de produit alors une identification du moi à l’objet abandonné : « L’ombre de l’objet est tombé sur le moi », Freud n’en dit toutefois pas plus sur « cette offense, cette déception réelle de la part de la personne aimée. To learn more, view our, Commentaire de texte - S. Freud, "Deuil et Mélancolie" (1915), L'abandon, l'autre nom de la mélancolie freudienne, Philosophie, médecine, psychanalyse, art : Différentes approches de l'angoisse, Quérulence et mélancolie : le temps de la justice à la lumière d'un cas psychopathologique, Les Grands Concepts de la Psychologie Clinique. Manie et mélancolie, manie et dépression ne seraient ainsi que les deux faces d’une même pièce. Vient ensuite la description du travail effectué par le deuil : c’est un long processus, impliquant une dépense psychique importante au cours duquel « chacun des souvenirs et des attentes dans lesquels la libido était liée à l’objet est mobilisé, sur-investi et la dissolution de la libido s’effectue sur chacun. Ainsi, la mélancolie emprunte donc une partie de ses caractéristiques au deuil en réaction à la perte réelle de l’objet d’amour mais s’y ajoute une condition qui la transforme en deuil pathologique : l’évidente ambivalence des relations amoureuses où amour et haine se côtoient. Ainsi s’il y a perte de l’objet dans le deuil, dans la mélancolie c'est de la perte du moi dont il s’agit. 21 Dans le deuil, il y a perte d’un objet aimé (réel ou idéal), dans la mélancolie, il y a perte de l’estime de soi. Mais ici nous sommes rendu attentif à un état de choses qui s'est déjà présenté à nous dans beaucoup d'autres exemples d'élucidation psychanalytique d'un processus psychique. La perspective freudienne du deuil et de la mélancolie permet de prendre en compte certaines dépressions. Ce texte a également été l'un des points de départ de Melanie Klein pour son travail théorique qui a notamment abouti à l'idée de position dépressive . Aussi longtemps que nous en poursuivons le développement à partir de son résultat final, en remontant, ce qui se constitue sous nos yeux est une connexion sans lacunes et nous tenons l'idée que nous en avons pour complètement satisfaisante, voire exhaustive. Dans le séminaire de l’année 1956-1957 sur La relation d’objet, Lacan évoque cette question mais en introduisant dans la dualité représentée par la mère et l’enfant un tiers terme : le phallus. perte ; Lacan parlait de « 2la puissance de la pure perte ». Un signifiant qui comme tel, implique donc de nombreuses significations. Ou encore ces grands gagnants qui rêvent de gagner à nouveau. ». Suspension de l’intérêt pour le monde extérieur. Avec toutefois cet avertissement : « la mélancolie prend des formes tellement variées qu’il sera difficile de tirer un enseignement universel de cette étude, sachant de plus qu’elle prend parfois des allures plus somatiques que psychogènes. La dimension de la jouissance nous apparait ici très clairement et ces situations nous rappellent qu’une des dimensions du traumatisme est celle de la jouissance, jouissance psychique qui n’est pas plaisir, jouissance provoquée par l’évènement, mais qu’il ne se réduirait pas à lui seul. Dr Jean-Jacques Tyszler : Marie-Jo tu voulais dire un petit mot pour conclure. En effet, Freud met d’emblée en relation, en perspective : un évènement de chaque vie humaine qu’est la perte d’un être cher mais aussi le renoncement à une abstraction - un idéal, un amour - et leurs conséquences que l’on appelle le deuil, d’une part Et d’autre part : un état clinique, une affection qui ressortit à la psychopathologie. Rappelant au passage que le processus par lequel le deuil s’acquitte de sa tache reste très énigmatique. Comment expliquer ce phénomène : en d’autres termes sous l’effet de quel traumatisme le sujet procède t-il à une telle inversion ? De plus, comme Freud le souligne, la question de la causalité psychique est éminemment complexe. Reste à savoir si cette formule peut expliquer l'apparition de la mélancolie et les particularités des mélancoliques. ». écrites par Freud en 1915 dans l’article « Deuil et mélancolie », sont commentées par Lacan en 1963 dans son Séminaire L’angoisse : « Freud nous fait remarquer que le sujet du deuil a affaire à une tâche qui serait de consommer une seconde fois la perte de l’objet aimé 3. Freud l’a déjà évoquée dans des lettres précédentes relativement à des patients, il l’a mentionnée dans le manuscrit D de mai 1984 dans lequel il établit le plan d’une recherche sur ce qu’il appelle Les grandes névroses, au rang desquelles il la place. », Ainsi, « si l’amour pour l’objet abandonné, auquel on ne peut toutefois, s’est réfugié dans l’amour narcissique, tandis que l’objet est lui-même abandonné » alors c’est sur cet objet de substitution, le moi propre, que la haine se déchaîne, l’insultant, l’humiliant, le faisant souffrir, le tout sur fond de satisfaction sadique et même de jouissance - le terme est utilisé par Freud (genussreich). Après Deuil et mélancolie (en 1915), dans Symptôme, inhibition, angoisse (en 1923) Freud en donne l’élaboration suivante : La perte d’un objet désiré et aimé, cause chagrin et douleur jusqu’à la douleur d’exister. Ce sujet a réussi comme un obsessionnel à se soutenir d’un amour impossible, mais comme le … Or, lorsqu’on l’examine de plus près, sa force, sa richesse et sa densité se montrent avec précision. À partir de 1914, à la suite de ses travaux sur le narcissisme, Freud insiste sur le fait qu’il y aurait un lien entre le narcissisme et la douleur ressentie dans le deuil et la mélancolie. Voilà comment Freud introduit son texte : « Nous allons tenter d’éclairer la nature de la mélancolie en la comparant à l’affect normal du deuil. Pour Freud, la réponse se trouve dans : « une offense, une déception réelle de la part de la personne aimée » qui a « ébranlé la relation d’objet » Les reproches adressés en conséquence à la personne aimée partent de cette dernière pour se retourner sur le moi propre. La clinique du deuil Avant d’entrer dans le corps du texte, rappelons la définition du deuil que fait Freud : « Le deuil est régulièrement la réaction à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction ». On trouve là la question du trait identificatoire que Freud va alors évoquer en rappelant que si l’identification est un mécanisme fréquent dans les névroses de transfert, et en particulier dans l’hystérie comme formatrice des symptômes, néanmoins, il convient de distinguer l’identification hystérique de l’identification narcissique. ». Peut-être pourrait-on partir l'idée suivante : la mélancolie est un deuil provoqué par une perte de libido. Cette instance il l’appelle conscience morale et nous avons là le prodrome de sa conceptualisation du surmoi qui interviendra en 1920 avec la publication de son texte. Et s’il sait qui il a perdu - dans le cas d’une perte réelle- rajoute Freud, il ne sait pas ce qu’il a, avec cette dernière, perdu. Toutefois ajoute t-il, il n’est pas difficile derrière les auto-reproches de discerner en fait des reproches adressées à une personne aimée, qui l’a été ou qui devrait l’être et qui se sont retournés contre la personne propre. (signal), 385 (deuil), 387-388, « Deuil et mélancolie », Lacan, et textes ou thèmes 13 (Le Séminaire « L’identification »), 32 (Exposé Journées provinciales), 39-40, 42 (« Le stade du miroir »), 39-40 (« Fonction et champ de la parole et du langage »), 40-41 (« Propos sur la causalité psychique »), 42, 49 Dans la mélancolie la perte inconnue aura aussi pour conséquence un travail intérieur semblable et c’est pourquoi celle-ci sera rendue responsable de l’inhibition mélancolique. 383-400. L’anorexie de jeunes filles – qui est un trouble bien connu – m’apparaît après observation poussée, comme une forme de mélancolie chez les sujets à sexualité encore inachevée. Pour ce qui concerne la psychanalyse, elle apparait dès les premiers travaux de Freud : ainsi, le manuscrit G, adressé à Fliess fin 1985 (. Ce que nous pouvons avancer en introduction, et qui se vérifie quotidiennement, dans notre pratique notamment, c’est que traumatisme psychique est un signifiant. Je n'arrivais plus à travailler. Enter the email address you signed up with and we'll email you a reset link. - Dans le monde d'un sujet qui parle, que l'on appelle le monde humain, c'est pure et simple affaire d'essai métaphorique que de donner à tous les objets un trait commun - 458 - hors de ce registre, il est impossible de concevoir ce que veut dire Freud dans la psychologie du deuil et de la mélancolie. S’il procède à cette comparaison entre deuil et mélancolie, il s’empresse d’ajouter : - qu’il ne convient en aucun cas d’assimiler le deuil à un état morbide et encore moins d’avoir recours à un médecin pour le traiter, « bien qu’il apporte avec lui de lourdes anomalies au comportement ordinaire de la vie. Chapitres 17 et 18 du Séminaire VI Le désir et son interprétation, de Jacques Lacan. J'étais en ruine. Signifiant apporté fréquemment par nos patients pour, dans un premier temps en tout cas, nous expliquer ce qu’il en serait de la cause de leurs difficultés : il y a un point, un moment, une situation particulière de leur histoire singulière qui originerait leur mal-être, leur souffrance, leurs difficultés. La logique signifiante Pourquoi Lacan a t-il besoin de s’appuyer sur la question de l’aliénation-séparation ? 8« Deuil et mélancolie », texte que Freud a écrit en 1915, pourrait au premier abord paraître très court et insuffisant. Quels rapports entre le deuil et ce que Freud nommait objet perdu dont l’ombre peut tomber sur le moi écrivait-il dans « Deuil et mélancolie » ? Lacan l’a développé dès 1958-1959, commentant la problématique d’un Hamlet embarrassé de ses deuils et désirs impossibles . 363-382 et chapitre 18 «Deuil et désir» pp. Sorry, preview is currently unavailable. ». Mais revenons à la dépression et à la mélancolie et au deuil. Pour l’article homonyme, voir Introjection (philosophie) . Introjection (psychanalyse) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Triomphe de la pulsion de mort, donc, qui est en germe d’élaboration chez Freud et qui trouvera son point d’orgue théorique trois ans plus tard avec Au-delà du principe de plaisir. Et c’est une belle leçon clinique qu’il nous donne quand il affirme dans son texte « Sur la psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine » (1920) : « Nous nous sommes faits une idée d'ensemble sur les forces qui ont fait passer la libido de la jeune fille de la position œdipienne normale à l'homosexualité et sur les voies psychiques qui ont été empruntées en l’occurrence. By using our site, you agree to our collection of information through the use of cookies. Ce qui lui permet d’ajouter dans l’étiologie de la mélancolie : « une perte du moi, sans prendre l’objet en compte (atteinte du moi purement narcissique) » qui serait suffisante pour générer le tableau de la mélancolie ainsi qu’un « appauvrissement directement d’origine toxique en libido du moi » pouvant donner lieu à certaines formes de l’affection. À cette occasion, Freud fait comme si le patient avait eu une perception interne de son moi : « Dans le deuil, écrit-il, le monde est devenu pauvre et vide, dans la mélancolie…
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