À la suite de la croissance de l'antisémitisme en Europe, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe adopte en 2007 la résolution 1563 « Combattre l'antisémitisme en Europe » qui met l'accent sur le danger immense de l'antisémitisme et demande aux États membres de mettre systématiquement en œuvre une législation criminalisant l'antisémitisme et les autres discours de haine[223]. Ils échangent sur la place de la langue dans la culture et l'identité polonaise et Karol lui écrit même après son départ de Wadowice. Le 13 avril 2014, lors de la messe des Rameaux, le pape François le nomme saint patron des Journées mondiales de la jeunesse[103]. Plusieurs thèses ont été formulées sur un possible commanditaire. En avril 2002, alors que le scandale des abus sexuels de prêtres américains sur des enfants vient d'éclater, Jean-Paul II convoque onze cardinaux, tous venus des États-Unis. Parfois même, elle les soutient. Au nom de la dignité de l'homme dans le travail, il défendit la création de syndicats libres, qui étaient interdits sous le régime communiste. Seuls restèrent les convertis ou ceux qui acceptèrent de le devenir. À la suite de cette nomination, il passe deux mois par an au Vatican[B 30]. Ce ne fut pas le cas dans l'Empire ottoman qui les accueillit pour le développement du commerce, après leur expulsion d'Espagne et du Portugal. » Au cours de cette même visite, le pape demanda à Augusto Pinochet, lors d'un entretien en privé avec lui, de démissionner et de rendre le pouvoir à la société civile[D 24]. Cependant, selon Hannah Arendt, au XVIIIe siècle, les hommes des Lumières, à l'exception de Denis Diderot, méprisent les Juifs comme trop attachés à leur religion, alors qu'ils sont mieux considérés par les conservateurs : « Les hommes des Lumières qui préparèrent la Révolution française méprisaient tout naturellement les Juifs : ils voyaient en eux les survivants de l’obscurantisme médiéval, les odieux agents financiers de l’aristocratie. À plusieurs reprises, il a dénoncé l'oppression des plus pauvres. Cette retraite prêchée au Vatican fait connaître Karol Wojtyła auprès de la Curie, le rendant pour la première fois papabile[A 49],[13]. Nombre de descendants de marranes, ces chrétiens convertis de force, ont essaimé en Europe, avec des destins divers, et jusqu'en Amérique, ou même en Asie, où l'Inquisition continua à les poursuivre longtemps après leur départ du Vieux Continent, pour tenter de faire disparaître le judaïsme. Il réussit à s'enfuir, mais l'un de ses serviteurs est sauvagement tué par la foule[125]. Si bien que, dans les familles ibériques, l’usage vint de demander des « certificats de pureté de sang » avant de contracter mariage, ou pour exercer telle ou telle profession. Les Britanniques dépêchent alors en Palestine près de 100 000 soldats avec à leur tête le général Bernard Montgomery, qui avait maté la Révolte arabe de 1936, et le général Barker, antisioniste et pro-arabe convaincu. Surtout, il vient d’un pays communiste, d’au-delà du rideau de fer. Historiquement, l'antisémitisme est considéré comme permanent depuis le Moyen Âge. Si cette visite n'est pas annulée, je ne manquerai pas de tuer le pape-Commandant »[A 63]. Il prend sa retraite en 1927 avec le grade de capitaine. Elle ajoute que pour les suprémacistes blancs comme pour l'extrême gauche, les Juifs confisqueraient quelque chose au « vrai peuple ». Les allégations d'abus sexuels contre le cardinal Hans Hermann Groër, n'ont pas non plus donné lieu à une enquête immédiate[66],[67],[68]. Dans la ville flamande d’Alost, le carnaval voit défiler annuellement, avant le mercredi des Cendres, un char « représentant des juifs orthodoxes au nez crochu, entourés de rats et juchés sur des sacs d’argent ». Cette utilisation isolée n'eut aucune postérité. De plus dans l'imaginaire enfantine chrétien, l'image des Juifs peut servir comme une représentation refoulée « du mal »[240]. Auparavant, il avait déjà nommé : sœur Sara Butler, M.S.B.T., professeur de théologie à l’université « St. Mary of the Lake » de Mundelein (Chicago), et madame Barbara Hallensleben, de l’université de Fribourg, en Suisse à la Commission théologique internationale[39]. Résumant les différents motifs de se retirer de Palestine, dont les principales étaient le coût, l'impossibilité de résoudre le conflit entre Juifs et Arabes, et la mort inutile de soldats britanniques, Hugh Dalton, chancelier de l'Echiquier, écrivait au Premier ministre Attlee que la présence britannique « expose nos garçons, pour aucune bonne raison, à des expériences abominables et nourrit l'antisémitisme à une vitesse des plus choquantes »[174],[175]. Le concept apparaît alors comme un renouvellement de la théorie du complot juif[78] qui se superpose, sans le remplacer, au mythe développé par l'antisémitisme économique du Juif responsable du capitalisme[79],[80]. Maurras donna à ses écrits une forme doctrinale, qui s'est développée dans le courant de l'Action française entre 1899 et 1939, et fut condamnée à deux reprises par le Vatican (en 1914 et en 1926)[161]. Daniel Pipes note que le document développe des thèmes récurrents de l'antisémitisme du complot : « les Juifs complotent toujours », « les Juifs sont partout », « les Juifs sont derrière chaque institution », « les Juifs obéissent à une autorité centrale, les vagues Sages », et « les Juifs sont proches de réussir leur plan »[76]. Quand nous sommes entrés dans la salle, nous avons vu qu'il saignait », déclare Mgr Dziwisz dans le documentaire. Selon les textes religieux hébraïques composés au fil des siècles et en voie de fixation vers le Ier siècle av. Il va jusqu’à affirmer en 1977 que « les droits de l’homme ne peuvent être accordés sous la forme de concessions. Le document la considère comme « une technique moralement illicite parce qu'elle prive la procréation humaine de la dignité qui lui est propre et conaturelle », ainsi le détachement de la fécondation de l'acte sexuel, tout comme la contraception est là encore critiqué[E 15]. En 1953, il occupe la chaire de théologie morale et éthique sociale de la Faculté de théologie de l'université Jagellonne[B 15]. Il décrit l'antisémitisme comme un choix personnel non seulement contre les Juifs, mais contre l'humanité, l'histoire et la société : une fierté des médiocres[237]. L'aboutissement de cette évolution fut les massacres perpétrés par la population chrétienne dans toute l'Europe, quels qu'en soient les motifs originels (croisades, épidémies de peste, rumeurs de meurtres rituels d'enfants chrétiens…). Il défend très vite les droits de l'homme, considérant la liberté de pratiquer sa religion comme le fondement de toutes les autres libertés lors d'un discours pour le trentième anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme[A 56]. Au Nicaragua, il refuse de donner la main au père Ernesto Cardenal, agenouillé devant lui, pour son adhésion à la théologie de la libération et sa participation au gouvernement sandiniste en tant que ministre de la Culture. Il estime que cet antisémitisme prend ses racines en Europe et non dans le monde musulman, l'Islam n'ayant pas la tradition chrétienne d'exagérer la puissance juive. Les Protocoles des Sages de Sion, un faux se présentant comme un plan de conquête du monde établi par des Juifs, sont généralement considérés comme le début de la littérature contemporaine de la théorie du complot juif[75]. Il obtient la permission de rencontrer le pape en 1981 ; il affirme alors que « sans l'Église rien ne peut se passer » en Pologne[A 65],[D 18]. Cependant, dès 633, le IVe concile de Tolède publie, parmi ses décisions, le canon 57 à propos des juifs : « Au sujet des juifs, le Saint Concile a prescrit que nul désormais n'utilise la violence pour faire des conversions… Mais ceux qui ont déjà été obligés de venir au christianisme…du fait qu’il est sûr que recevant les sacrements divins et baptisés ils ont eu la grâce, qu'ils ont été oints du chrême et qu'ils participent de la chair et du sang du Christ, ces hommes-là, il importe de les obliger à conserver leur foi, même s'ils l'ont reçue de force[126]. Cette conception conduit Jean-Paul II à confirmer l’opposition de l’Église à la contraception. Jean-Paul II a prononcé 20 351 discours pendant son seul pontificat dont 3 438 hors d'Italie. L'évêque Karol Wojtyla est alors invité à participer au concile. Une explication alternative, y voit le résultat du conflit inter-groupe (en) dont les Juifs font partie[237]. Il affirme dans cette encyclique la supériorité du travail sur le capital, définissant une anthropologie catholique du travail. Les Juifs se sont révoltés contre lui et ont vaincu les Grecs sous la direction des Maccabées. En 2008, c'est l'Union européenne qui adopte la décision-cadre 2008/913/JHA concernant la lutte contre le racisme et la xénophobie[223]. L'Église catholique, par la déclaration Nostra Ætate de 1965, le discours de Jean-Paul II à la grande synagogue de Rome en 1986[168] puis lors des repentances de la fin du IIe millénaire, a finalement reconnu avoir véhiculé dans l'Histoire un discours et une culture antijudaïques, illustrés entre autres par l'expression de « peuple déicide » ou la mention des « Juifs perfides », restée dans la prière du vendredi saint jusqu'aux réformes du concile Vatican II sous les papes Jean XXIII et de Paul VI. Ces événements ont par la suite symbolisé au sein de la communauté juive la résistance des Juifs face aux persécutions des « païens » et ont été à l'origine de la fête juive de Hanoucca. Il rencontre Mieczysław Kotlarczyk[A 3], professeur d'histoire au lycée des filles de Wadowice et passionné de théâtre[G 3] qui, à partir de 1936, le forme à sa propre technique théâtrale, essentiellement fondée sur la force de la parole et du texte[G 3]. Les seuls écrits officiels de Jean-Paul II représentent 55 volumes auxquels il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers. Pierre-André Taguieff quant à lui note que l'analyse anthropologique met en évidence une reproduction des idéaux du racisme, de manière automatique et infralogique, au sein des structures familiales[243]. Ils réclament comme lui « le droit de pouvoir [s]'exprimer librement sur le conflit israélo-palestinien » sans être accusés d'antisémitisme[205]. D'après l'écrivain et historien du judaïsme André Chouraqui, « Si leur sort fut souvent peu enviable, il convient de dire cependant qu'ils [les Juifs] furent relativement mieux traités par l’Islam que par la Chrétienté : jamais les Musulmans ne commirent rien qui rappelât les excès de l’Inquisition, de l’Expulsion d’Espagne, ou, dans l’Europe moderne, l’horreur des camps de concentration et des fours crématoires. La place jouxtant la cathédrale d'Évry (qu'il avait visitée le 22 août 1997), initialement appelée « clos de la Cathédrale », porte le nom de « square Jean-Paul-II »[109]. N’ayez pas peur ! Ils devraient apprendre à se comporter l'un vis-à-vis de l'autre, à être patients, à s'entendre, à se comprendre mutuellement », « considèrent l'homme comme quelque chose qui peut être créé dans le communisme - mais il n'y a pas de place pour l'individu, pour l'essence de l'homme. Il se spécialise en éthique et précisément sur la question de l'amour en général et de l'amour conjugal[B 13]. Ces rencontres réunissent des millions de personnes, et ont lieu tous les deux ou trois ans. Il soutient la construction d'une église en célébrant des messes de Noël en plein air[D 2]. Notamment, des non-Juifs reçoivent des insultes ou des menaces antisémites, s'ils dénoncent l'antisémitisme ou défendent les juifs ou Israël. Il s’est fait le défenseur inlassable du droit à la vie, rappelant l’opposition de l’Église à l’avortement, l’euthanasie et à toute forme d’eugénisme. Après sa thèse sur l'amour, particulièrement conjugal, il est nommé à l'université par le cardinal Sapieha. Elle conclut alors que « dans le refus de penser plus globalement le phénomène, on a renforcé la solitude des juifs »[222]. Il leur était interdit de posséder des terres pour les cultiver. Quand nous sommes entrés dans la salle, nous avons vu qu'il saignait », « Tout ce qui s'est passé en Europe orientale au cours de ces dernières années n'aurait pas été possible sans la présence de ce pape, sans le grand rôle, également politique, qu'il a su tenir sur la scène mondiale », « la primauté des choses matérielles sur l'homme », « toute cette civilisation du désir et du plaisir qui règne désormais sur nous, en profitant des divers moyens de séduction. Ce sont en tout plus de onze mille personnes qui étudient ainsi les enseignements du concile[A 50]. ». En mars 2000, Jean-Paul II se rend au Mémorial de Yad Vashem, où il retrouve une rescapée qu'il avait secourue, et demande pardon à Dieu pour les actes antisémites commis par les chrétiens[E 6]. Il les avait parfois rencontrées pendant ces voyages durant le concile Vatican II. C'est Jean-Paul II lui-même qui avait ramené de trente ans (code de droit canonique de 1917) à cinq ans après la mort du candidat le délai requis pour l’ouverture d’une cause. Au Moyen Âge, les Juifs donnèrent à l'Europe de nombreux savants, et furent des traducteurs et importateurs des textes anciens, grecs en particulier, qu'ils traduisirent, commentèrent et permirent ainsi à l'Europe de les découvrir. », « À côté du problème de la consommation, la question de l'écologie, qui lui est étroitement connexe, inspire autant d'inquiétude. Le communisme prétend imposer aux gens des conceptions matérialistes, il torture la nation »[A 22]. Mehmet Ali Ağca, un jeune turc de 23 ans, déjà condamné dans son pays pour un assassinat commis deux ans plus tôt, fait feu sur le pape avec un pistolet automatique Browning de calibre 9 mm, à une distance de moins de six mètres. En temps de crise les Juifs sont pris en boucs émissaires: « victime sacrificielle », et les autorités religieuses, économiques ou politiques, qui sont souvent responsables des abus peuvent exploiter ce phénomène social[240]. Il a béatifié 1 340 personnes et canonisé 483 saints, soit plus que pendant les cinq siècles précédents. Celle-ci, dans un premier temps, le déroute. L'attentat ayant lieu le jour-anniversaire de la première apparition de la Vierge de Fátima, qu'il devait mentionner dans son discours, Jean-Paul II attribue sa survie à l’intervention de la Vierge de Fátima[A 60], et il pense que cet attentat est celui évoqué dans le message de Fátima. Michael Marrus décrit trois niveaux d'antisémitisme, un extérieur, avec antipathie antijuive souvent modérée. Pour l'historien Alex Bein, le terme fut utilisé pour la première fois (dans un seul article et de façon isolée), en 1860 par l'intellectuel juif autrichien Moritz Steinschneider dans l'expression « préjugés antisémites » (« antisemitische Vorurteile »), afin de railler les idées d'Ernest Renan qui affuble les « peuples sémites » de tares culturelles et spirituelles (la désignation des peuples du Levant sous ce terme remontait à 1781)[3]. La relation du mariage conduit à une relation de soumission réciproque de l’homme et de la femme, source de sanctification. La dynastie hasmonéenne tire parti de ces oppositions et fonde la dernière dynastie des Hébreux. […] Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin.» Réflexion spirituelle : Ce texte est une vraie promesse pour la jeunesse. Après avoir perdu trois litres de sang lors de l'opération de cinq heures qui a suivi l'attentat de 1981, il a été transfusé avec du sang contaminé par un cytomégalovirus, ce qui l’affaiblira énormément par la suite[G 16],[35]. Au cours de ce concile, Karol Wojtyła, parlant le français, l'anglais, l'allemand, le polonais, le russe, l'espagnol, l'italien et le latin, devient progressivement le porte-parole de la délégation polonaise[A 36]. Des théories pseudo-scientifiques sur la conception de « race » se sont répandues en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, particulièrement chez l'historien prussien Heinrich von Treitschke, dont les idées seront reprises dans les théories nazies[11]. Il a également voulu associer davantage les femmes au fonctionnement de l’Église[D 31] « à tous les niveaux, y compris dans les processus d’élaboration des décisions »[37]. L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestées à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou supposément racial. 50 propositions pour les jeunes | Outils d’animation pour 12-35 ans Pastorale des Jeunes. Le nouvel historien Ilan Pappé attribue cette cette faiblesse notamment à leur antisémitisme, notant toutefois que le roi Abdallah de Jordanie était quant à lui conscient de la puissance réelle du Yichouv[176]. r. encontre internationale sur les . Il est incarné en France par Édouard Drumont dans son ouvrage La France juive. Ils vivaient donc dans les villes où ne leur restaient comme possibles activités que celles qui étaient précisément interdites aux chrétiens. La foule croit d'abord avoir affaire à un cardinal africain, et nombre de commentateurs sont pris de court lors de l'annonce, ignorant tout du nouveau pape, le service de presse du Vatican n'ayant lui-même pas prévu de fiche biographique.
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